La trajectoire d’Anatole Kopp (Saint-Pétersbourg, 1915 - Paris, 1990), architecte et historien militant, suit les grands événements et débats du XXe siècle.
L’analyse de son premier livre, Ville et révolution, architecture et urbanisme soviétiques des années vingt (1967), proposée par Anat Falbel, dévoile d’abord les éléments constitutifs de sa formation. Elle étudie ensuite sa pratique dans la banlieue rouge parisienne et en Algérie. Et enfin, elle évoque toute la difficulté d’appartenir au Parti communiste français, surtout vers la fin des années 1950. Car Anatole Kopp sera, comme d’autres intellectuels, confronté à l’un des aspects problématiques de cet engagement politique : la nécessité de reconnaître la primauté du processus révolutionnaire et de l’autorité du Parti, de la « direction », ou de rompre tout lien.
Anat FALBEL est ingénieure civile et docteure en architecture et urbanisme de l’université de Sao Paulo. Enseignante chercheuse, elle a coordonné des colloques, organisé des expositions et consacré de très nombreuses études aux architectes immigrés, au dialogue entre architecture nationale et étrangère au Brésil, à la thématique exil et modernité.
Elle a publié des articles sur Peter Scheier, David Resnik, Erich Mendelsohn…
Elle a de même publié un ouvrage sur Lucjan Korngold, et dirigé au Brésil l’édition des livres de Bruno Zevi, et Joseph Rykwert.
Anatole Kopp – Sur la ville et la révolution
de Anat Falbel
Aux éditions Triartis, Collection Histoire Récit Fiction
80p., illus., broché
Pour en savoir plus : http://www.triartis.fr/