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Extension souterraine par KAAN Architecten

KAAN Architecten vient de terminer la rénovation et l’extension du Museum Paleis Het Loo, palais royal situé dans la région d’Apeldoorn, à l’est des Pays-Bas. Une restauration minutieuse inspirée de la disposition et des proportions du palais baroque et de son environnement historique, à laquelle plus de 5 000 mètres carrés de nouvelles installations et de nouveaux espaces ont été ajoutés.

Le Paleis Het Loo a été construit en 1686 comme palais de chasse de la Maison d’Orange-Nassau, sur de vastes terrains forestiers bénéficiant de la présence d’eau souterraine, conditions idéales pour une composition de jardins ponctués de pièces d’eau. L’intervention s’inspire de ce lien entre architecture et paysage. L’ensemble de l’extension discrètement placé sous terre -dont le parvis historique sert de toit- laisse place à de nouveaux bassins, d’une profondeur de quatre centimètres, reflétant le palais monumental et jouant des ses effets de lumière. Les points d’entrée du bâtiment ont été placés aux extrémités des ailes du palais où l’ancienne structure a été creusée pour créer des pavillons par lesquels les visiteurs sont guidés jusqu’au balcon puis vers le grand foyer, point central de l’extension souterraine. Un escalier voûté relie ici l’ancienne et la nouvelle section du palais.

Composition baroque
L’extension souterraine conserve la logique symétrique de la composition baroque, principe également maintenu dans l’extension où le grand foyer, auquel sont adossées des salles d’exposition, est relié à l’escalier d’accès au palais. À l’ouest du foyer, de vastes salles carrées de près de 5 mètres de hauteur, accueillent les expositions temporaires. L’aile quant à elle, est accessible par un escalier depuis le hall majestueux, et présente l’histoire et les activités actuelles de la famille royale.

Une attention particulière a été accordée à la finition des escaliers, des sols et des murs. Les textures sont subtiles, faisant se côtoyer différents marbres, sablés, adoucis et polis, et animées par la réflexion de la lumière naturelle filtrant le bassin. La chaleur du noyer appliqué sur les portes se détache du marbre blanc veiné et marque la transition entre les espaces. Les veines évoquent tantôt une feuille d’oranger, tantôt des fleurs ou des papillons lorsque démultipliées, référence encore aux jardins. Les fils métalliques entrelacés dans les tissus finissent de conférer un éclat aux murs, contrastant avec le blanc immaculé de la pierre.

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