Plus qu’un hôtel 4 étoiles, Le ChouChou est un repère de bons vivants : food market, guinguette urbaine et bains privatifs offrent un séjour unique sous le signe de la pop-culture française. Véritable lieux mixte, Le ChouChou est l’illustration d’un changement profond du secteur de l’hôtellerie.

Derrière les portes du ChouChou se dévoile un “food market”, où produits locaux et régionaux se côtoient : “On entre dans un marché où l’on choisit des produits de la terre d’un côté et des produits de la mer de l’autre”, explique Michael Malapert, l’architecte d’intérieur qui s’est chargé de la rénovation de l’hôtel. “La Grande Bouffe” et “La Mer à Boire” promeuvent des recettes du terroir français, avec des mets comme la galette saucisse pour le premier et les huîtres creuses pour le second.

Comparables à une antichambre, les deux restaurants ouvrent sur une “guinguette urbaine”. Installés sous la verrière, qui offre une “ambiance intérieur-extérieur”, les convives profitent de moments hors-du-temps. Que ce soit pour un verre, accoudé sur le comptoir en zinc ou installé sur les tabourets signés TON ou pour un repas sur le pouce, assis autour des tables SIF, il y en a pour tous les goûts. Des moments d’une grande simplicité, bercés par la scène live où se croisent “les chansons de Brassens”, les fausses notes des passionnés de karaoké ou les blagues des apprentis stand-uppers.

Loin du cliché, Le ChouChou met en avant la pop-culture française, ce “mélange d’art de vivre, de bonne humeur et de simplicité, qui nous rend cool du point de vue d’un étranger, et qui se manifeste ici par un lieu de vie avec des codes et un art de vivre français revisité.” Le long couloir, qui mène au lobby de l’hôtel prend des airs de galerie des Glaces, où le client se projette à l’infini.

Les 60 chambres que comptent Le ChouChou reprennent les “codes des appartements parisiens classiques” avec les moulures, leur parquet en bâton rompu, les velours, la faïence à carreaux et et même les cabochons.
La suite Edith Piaf La suite Boris Vian

Les 3 suites au dernier étage, avec vue sur l’Opéra Garnier, “sont inspirées par trois pop-stars françaises connues à l’étranger que sont Serge Gainsbourg, Edith Piaf et Boris Vian.”
Au sous-sol, les bains privatifs invitent à des moments intimes, qui “font référence au côté coquin associé à la culture française” et de Paris, ville de l’amour.
La fin de l’hôtellerie classique ?
“L’idée était de prolonger encore un peu plus loin le glissement qui est en train de s’opérer dans le secteur de l’hôtellerie”, analyse Michael Malapert. Exit les hôtels ou l’on s’arrête uniquement pour dormir, aujourd’hui ils deviennent des lieux mixtes où règnent “association et mutualisation” des espaces et offrent ainsi une diversité de services à une pluralité de populations. “Au ChouChou, on peut ainsi travailler, déjeuner, boire un verre, se détendre dans un bassin, dormir, assister à un spectacle, faire une réunion, chanter, se prendre en photos dans une cabine Harcourt, etc…”.
Le ChouChou
11 rue du Helder, 75009 Paris