Dominant le paysage à la façon des villas palladiennes, la Casa Rotonda d’Alberto Campo Baeza sur les hauteurs de Madrid en célèbre jusqu’aux proportions. La simplicité suprême du volume et l’émergence du verre relèvent une fois encore des principes fondamentaux du maître : l’idée, la lumière et la gravité.
C’est au sommet d’une colline au nord de Madrid, avec la sierra de Guadarrama et les quatre tours du centre d’affaires de la capitale comme toile de fond, que se dresse la Casa Rotonda. Une implantation dominante que l’architecte espagnol a su transcender, faisant siennes les leçons de Palladio et ses villas perchées : l’harmonie, la symétrie, l’équilibre des proportions. « Une fois de plus, nous essaierons de construire la plus belle maison du monde. »
Le volume géométrique – un plan carré de 12×12m divisé en neuf autres carrés de 4 × 4 – est solidement arrimé dans une topographie en pente de près de 7 mètres. Une forme pure et régulière en pierre ivoirine laisse apparaître quelques percements, participant de la rigoureuse symétrie des…
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