C’est impressionnée et fière que l’équipe de PLI a lancé son deuxième numéro le 22 septembre 2016 au Pavillon de l’Arsenal au sein d’une scénographie signée de la jeune agence Peaks.
Pli, revue annuelle d’architecture et d’édition, veut interroger les rapports étroits qui existent entre les deux disciplines. « Les architectes, urbanistes ou paysagistes ont des pratiques intimement liées à celles des éditeurs, des libraires et des rédacteurs (…) la frontière entre la conceptualisation des lieux et la formalisation des idées est très mince », précise Christopher Dessus, architecte de formation et fondateur de la revue.
Ce numéro, faisant suite à un premier interrogeant la thématique de l’hypertextualité, questionne cette fois-ci celle du format, depuis l’échelle du territoire jusqu’au gabarit du livre envisagé comme nouvelle spatialité. Une question qui trouve des réponses à partir d’une collection d’articles et d’illustrations énigmatiques en risographie et sérigraphie – nouveauté pour ce numéro – mise en tension dans 7 chapitres. On apprécie notamment les courtes biographies de chacun des 23 auteurs et des 8 illustrateurs ainsi que la traduction complète de l’ouvrage.
Un deuxième numéro* pour lequel la jeune équipe s’est agrandie, avec Marion Claret, chargée de production, Adrien Rapin, chargé de communication, et Margaux Desombre, architecte et chargée de rédaction. L’ensemble autour de Jean-Baptiste Parré, concepteur graphiste et Charlotte Oberlin, graphiste. Car PLI se veut aussi comme un objet à l’identité forte, avec son format 16×24 cm et son épaisseur de 2,1 cm, ainsi que par l’utilisation dans ce numéro de la couleur noire – ou plutôt non couleur – laissant toute la place au format.
Amélie Luquain
PLI, Christopher Pierre-Louis Dessus (fondateur), Paris, Septembre 2016, 283 p., 16×24 cm, 25€.
* Lire aussi : Pli se déplie
