AccueilRéalisationsRéhabilitationAnatomie d’un édifice : Atelier Senzu

Anatomie d’un édifice : Atelier Senzu

Paris, place du Châtelet. Entre les lignes strictes de l’avenue Victoria et l’agitation du boulevard de Sébastopol, l’édifice institutionnel construit en 1855 retrouve aujourd’hui une présence silencieuse mais assurée. Le bâtiment de la Chambre des Notaires de Paris, longtemps refermé sur lui-même, s’ouvre désormais à la ville avec une justesse et une retenue maîtrisée.

L’intervention, portée par l’Atelier Senzu (AJAP 2021) et Lagneau Architectes pour la dimension patrimoniale, s’est appuyée sur une histoire faite de strates. Un travail de continuité qui refuse l’effacement et laisse parler la matière, la lumière, et les usages. Ce bâtiment, emblème discret d’une profession elle-même fondée sur la permanence, avait peu évolué en un siècle et demi. Son organisation spatiale ne répondait plus aux modes de travail contemporains, les circulations étaient brouillées, les fonctions dispersées. Dès lors, les architectes se sont concentrés sur le geste juste : redonner au bâtiment sa lisibilité originelle tout en l’adaptant aux exigences d’une profession en mutation.

Anatomie d’un édifice
L’immeuble, conçu au XIXe siècle, s’articule autour d’un escalier central monumental et d’une cour en hémicycle. Un plan rigoureux, mêlant représentation et efficacité, estompé au fil des décennies par des ajouts maladroits. La transformation en réactive la logique première : les salons d’apparat au sud, les salles des Séances et des Adjudications, sont restaurés avec une précision mesurée. Teintes, décors, matériaux, tout ce qui pouvait l’être a été conservé. […]

>> La suite à lire dans le numéro 413 d’Architectures Cree ou en vous abonnant <<

ARTICLES SIMILAIRES

A lire aussi