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L’architecture et le design au Centre Pompidou

Riche de plus de 13 000 oeuvres, la collection d’architecture du Musée national d’art moderne est aujourd’hui l’une des plus importantes au monde. Le cadre chronologique (1915 à nos jours) vise à rassembler une diversité de mouvements et d’individualités en les inscrivant dans une histoire. Des ensembles thématiques permettent d’aborder les problématiques du modernisme et de l’architecture radicale jusqu’aux recherches les plus contemporaines.
Au fil des ans, des travaux d’architectes prestigieux viennent accroître la collection, à l’image des expositions en cours relatant l’acquisition d’oeuvres des architectes Fabrizio Barozzi et Alberto Veiga, Christian Kérez ou encore Aires Mateus. A voir jusqu’en Mai.

Fabrizio Barozzi et Alberto Veiga
Jusqu’en avril / mai 2024
Salle 29, niveau 4Récompensés par de nombreux prix dont le Mies van der Rohe, les architectes Fabrizio Barozzi et Alberto Veiga allient architecture minimale géométrique et forte composante culturelle. Sont ici présentés la Philharmonie de Szczecin (Pologne), le musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne et le musée des Beaux-Arts de Coire (Suisse) reflètent un intérêt pour la situation géographique et historique des sites où ils s’inscrivent.

Commissariat Valentina Moimas, conservatrice, cheffe du service architecture, Musée national d’art moderne et Camille Lenglois, attachée de conservation, Musée national d’art moderne

Barozzi Veiga – Maquette – 2007 – Carton et méthacrylate – 25 x 75 x 80 cm
Don de Fabrizio Barozzi et Alberto Veiga en 2019 – Centre Pompidou – Musée national d’art moderne, Paris
© Barozzi Veiga
Crédit photographique : Philippe Migeat – Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP

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Christian Kérez
Jusqu’en avril / mai 2024
Salle 28, niveau 4

Christian Kérez développe une pratique marquée par une grande rigueur conceptuelle, qui réinterroge la place des éléments fondamentaux de l’architecture, tels que le mur, le toit ou les piliers. Plutôt qu’une unité formelle, ses différents projets partagent une méthode d’investigation commune. Partant d’une idée simple, il laisse dériver l’ensemble des problématiques constructives de l’ouvrage à partir de son postulat de départ. En résultent des bâtiments qui jouent de l’équilibre entre clarté de la structure et originalité de la forme.

Commissariat Julia Motard, attachée de conservation, Musée national d’art moderne

Bas Princen – National Pavilion V – Incidental Space, Pavillon suisse pour la 15ème biennale d’architecture de Venise
© Bas Princen
Crédit photographique : Audrey Laurans – Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP

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Aires Mateus
Jusqu’en avril / mai 2024
Salle 27, niveau 4

La salle présente trois projets emblématiques de l’agence Aires Mateus des frères du même nom, Manuel (Lisbonne, 1963) et Francisco (Lisbonne, 1964) : la maison Coruche et la maison Monsaraz au Portugal ainsi que le double projet de musée pour la photographie, le design et les arts appliqués en Suisse. Grâce à une architecture minimaliste, élégante et claire, ces ouvrages architecturaux reflètent le vocabulaire architectural des frères Aires Mateus : l’espace en négatif, les volumes géométriques simples et l’homogénéité des matériaux.

Commissariat Valentina Moimas, conservatrice, cheffe du service architecture, Musée national d’art moderne et Camille Lenglois, attachée de conservation, Musée national d’art moderne

Francisco Aires Mateus – Maquette d’étude- 2018 – PVC, plexiglas et peinture blanche mate 8,8 x 62 x 55 cm
Don de Francisco Aires Mateus et de Manuel Aires Mateus, 2019 – Centre Pompidou – Musée national d’art moderne, Paris
© Manuel Aires Mateus, © Francisco Aires Mateus
Crédit photographique : Philippe Migeat – Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP

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Modernités internationales 1960-1970
Jusqu’au 10 mars 2025
Salle Esprit Nouveau, niveau 5

Au début du 20 e siècle, le langage de l’architecture moderne connaît une diffusion rapide et mondiale. Il repose sur les cinq principes listés par Le Corbusier : l’usage de pilotis, les fenêtres horizontales, le plan et la façade libres et le toit-terrasse. La maison est conçue comme une « machine à habiter » dans une vision fonctionnaliste qui s’étend également à la ville avec des quartiers dédiés à chaque activité : travail, sport, loisir… Critiquée parfois pour sa rigidité, la production moderniste est réinterprétée et se transforme au contact de savoir-faire et traditions diverses. Les échanges donnent notamment naissance à partir des années 1960 à des projets témoignant souvent de l’engagement des architectes au sein de leur pays d’origine. Identifiés pour leur implication sociétale, ils se confrontent à la ville historique et son héritage à travers leurs infrastructures. Cette salle donne un aperçu de ce dialogue entre culture locale et modernité en présentant les projets d’architectes issus de neuf pays situés sur différents continents.

Commissariat Valentina Moimas, conservatrice, cheffe du service architecture, Musée national d’art moderne et Camille Lenglois, attachée de conservation, Musée national d’art moderne

Masato Otaka – Complexe d’habitations, Sakaide, Japon- 1968 – Bois – 24,5 x 116 x 81 cm
Don de l’architecte, 2010 – Centre Pompidou – Musée national d’art moderne, Paris
© Masato Otaka
Crédit photographique : Philippe Migeat – Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP

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Programmation à venir :

L’architecture japonaise – Automne 2024
Salles 28 et 29, niveau 4

Deux salles du Musée seront consacrées cet automne à l’architecture et au design contemporain japonais. La première partie, dédiée à une présentation monographique, mettra en lumière l’œuvre de l’architecte Hiromi Fujii (1933-2023). La seconde explorera les différentes voies prises par l’architecture et le design à partir des années 2000. Cette période signe l’avènement d’une nouvelle approche marquée par une matérialité profondément liée à la nature, tels qu’en témoignent les travaux de Itsuko Hasegawa (1941-), Terunobu Fujimori (1946-), Atsushi Kitagawara (1951-), Kengo Kuma (1954-), Sou Fujimoto (1971-) ou encore Junya Ishigami (1974-).

L’architecture au Centre Pompidou
Mars – septembre 2024

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