Emmanuelle Wargon entame six semaines de tables rondes afin de dessiner les contours de l’habitat de demain. Les débats devraient accoucher de dix propositions concrètes.
Lundi 30 août 2021 marque le premier jour d’une série de débats, lancée par Emmanuelle Wargon, sur l’habitat de demain. Durant six semaines, la ministre chargée du Logement réunit professionnels de l’immobilier résidentiel, urbanistes, chercheurs, élus et personnalités publiques autour de tables rondes afin de traiter du logement “pour ce qu’il est, c’est-à-dire un sujet essentiel pour les Français et finalement très politique. Le replacer dans un contexte plus large, parce que le logement est lié à l’aménagement du territoire, aux transports, aux modes de travail. Et puis préparer l’avenir”, a-t-elle expliqué aux Echos.
Six thèmes seront abordés au cours de l’initiative, dans six villes françaises. La semaine du 30 août s’articulera autour de “l’exode urbain, la sortie des villes, mythe ou réalité ? Et j’irai à Rennes pour comprendre comment cette ville accueille de nouveaux habitants et l’impact que ça a”, détaille-t-elle.
Les autres thèmes abordés seront le « bien vivre » dans son logement ; la rénovation pour des logements de qualité ; l’articulation entre habitat, lieux de travail et transports ; la mixité sociale et enfin l’aménagement durable. Une réflexion spécifique portera également sur l’habitat des jeunes.
À l’issue de ce débat, le 14 octobre 2021, une liste de dix propositions concrètes sera dévoilée.
“Le logement doit redevenir un espace de liberté”
Le “nouveau référentiel du logement de qualité”, commandé en février dernier par la ministre chargée du Logement, est également attendu le 14 octobre 2021. L’urbaniste François Leclercq, qui copilote le référentiel avec le directeur de l’EpaMarne Laurent Girometti, expliquait dans le numéro 396 de notre magazine Architectures CREE que le logement devait “redevenirun espace de liberté, ou plusieurs hypothèses d’occupation sont possibles. Par exemple, qu’une chambre puisse accueillir deux enfants, ou un lit et une table de travail ; que des espaces soient dédiés au rangement ; que la cuisine offre suffisamment d’espace pour préparer le repas…”
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le numéro 396 d’Architectures CREE, disponible sur commande auprès de notre service dédié.
Rémi de Marassé
