Du 1er au 10 juin 2021, le Parcours Saint-Germain invite les artistes et architectes à donner un second souffle à la culture. Inédit, le festival d’art contemporain s’affichera notamment sur les façades de bâtiments iconiques de ce quartier parisien.

L’impact de la crise sanitaire sur le secteur culturel n’est plus à démontrer. La fermeture temporaire des musées, et les quelques expositions en extérieur, ont mis en lumière le réel besoin de culture dans nos vies. Mais aussi le besoin de la culture de se réinventer pour subsister. Pour son 20e anniversaire, le Parcours Saint-Germain mise sur l’extérieur et les artistes pour relancer le secteur. “Comment continuer d’exister, de donner du sens ? Comment s’adapter et interpeller alors que nous traversons une période inédite”, s’interroge Anne Pierre d’Albis dans un communiqué. La présidente et fondatrice de ce parcours artistique qui se tient dans le quartier éponyme de Paris a donc décidé de “donner carte blanche aux artistes pour échapper au quotidien”.
Pendant 10 jours (du 1er au 10 juin 2021), les artistes sont invités à s’affranchir des interdits pour sauver la vie culturelle. Que ce soit dans les rues de Saint-Germain-des-Prés (Paris 6e), dans la galerie d’honneur de la Sorbonne, sur les façades du Théâtre de l’Odéon ou sur les boîtes des bouquinistes des quais de Seine, les artistes invités – JR, Ugo Rondinone, The Anonymous Project, William Mackrell ou encore des étudiants des Beaux-Arts de Paris – sont invités à nous entraîner “dans leurs rêves les plus fous, leurs projets les plus ambitieux, leur folie ordinaire”.
L’architecture s’exprime
Cette 18e édition du Parcours Saint-Germain propose notamment aux étudiants d’un atelier de l’École supérieure des Beaux-Arts de Paris de s’exprimer. Sous le commissariat de l’exposition de l’artiste et professeur des Beaux-Arts, Stéphane Calais, les étudiants offriront une exposition sur les 900 boîtes des bouquinistes des quais de Seine. Une façon de donner de la visibilité à ces quelque 200 libraires de livres anciens et d’occasion, répartis entre le Pont Marie et le quai du Louvre et du quai de la Tournelle au quai Voltaire, et d’alerter sur leur situation précaire en temps de pandémie.